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Programme de campagne de Quicampoix et Pekin Moyen
18 avril 2016

CHAPITRE 5. L'ECOLOGIE

Suite du programme de campagne de Quincampoix et pekin moyen.

Il y aurait bien sûr beaucoup d'autres choses à dire mais j'essaye d'apporter ce que je ne trouve pas ailleurs.

 

5. L'ECOLOGIE

 

Je ne vais pas traiter ici l'écologie comme le font les écologistes parti politique d'aujourd'hui.

Aujourd'hui les écologistes élus se contentent d'être contre la plupart de nos solutions actuelles de production, services et consommation.

Contre les voitures, la pollution, le nucléaire, contre les éoliennes qui doivent remplacer le nucléaire, etc.....je ne vais pas commenter plus longuement toutes leurs positions qui les opposent entre eux.

 

La consommation

 

Je vais seulement faire quelques propositions pour réduire la pollution et améliorer notre situation de consommateur.

 

Alors que nous sommes capables de construire des outils et machines de plus en plus performantes en qualité et en durée notre système s'évertue à en construire des outils et machines qu'il faut changer régulièrement.

 

Je vais prendre l'exemple des machines à laver.

Il y a 30 ans les machines à laver duraient 15ans. Aujourd'hui elles sont étudiées pour durer 7 ans et personnes ne remet cela en cause en se ralliant au fait que c'est du modernisme et que l'on y peut rien. Pourquoi ne peut-on pas demander à ce qu'elles soient garanties 20 ans ?

Doit-on changer toute une carcasse quand il y a un joint qui fuit où une pompe de vidange qui ne fonctionne plus.

Bien sûr , il faut réétudier ces machines pour qu'elles durent 20 ans et qu'elles soient facilement maintenables. Le constructeur doit s'engager seul ou avec un partenaire sur ce délai qui ne peut passer instantanément à 20 ans.

Je propose donc de mettre des dates. Par exemple dans 2 ans passer à 10 ans de garantie puis dans 5 ans de passer à 20 ans.

Cette idée peut être déclinée pour tous les produits manufacturiers et favoriser la travail local.

Chaque pays devra être équipé de structures de maintenance plus importante et les déchets seront beaucoup moins nombreux puisqu'ils seront jetés en gros deux fois moins souvent.

Dans l'ordre des choses, il faut se préoccuper de moins jeter avant de recycler.

Ma proposition est donc dans un cadre européen de sortir une loi qui indique dans le cahier des charges des constructeurs voulant vendre en Europe des imposition de garantie en temps et en terme d'usage, kms pour les voitures, nombre de fonctionnements pour les volets roulants ou les portes automatiques par exemple ….etc.

Ma proposition est donc de faire une loi sur les garanties d'usage pour doubler les temps de vie vie des produits par deux et jeter deux fois moins.

 

L'objection principale va être bien sûr va être que les produits vont coûter plus cher , oui bien sûr un peu mais le coût annuel d'utilisation va être baisser et je propose que globalement cela serve de référence de prix.

Comme le prix au kilo sur l'alimentation, je propose que le coût annuel d'utilisation soit mentionné sur les étiquettes.

 

Avec une meilleure gestion cela doit également faire baisser les coûts des transports et de surcharge des routes et autoroutes comme je vais le traiter au chapitre transport.

Le changement d'un système à l'autre pourrait durer 10 ans à estimer avec les producteurs.

 

Mais il est des domaines où il n'est pas facile pour tout un chacun de savoir pour faire ses courses s'il est plus écologique d'utiliser un sac de distributeur que l'on utilise X fois puis on jette

un sac à soi beaucoup plus solide et qui dure plus longtemps

un sac moins solide plus éphémère mais qui se dégrade

autres solutions personnalisées ….

 

Pour construire sa maison vaut-il mieux utiliser le durable ou le renouvelable? Deux termes utilisés très souvent par les écologistes.

Le durable peut être des maisons traditionnelles en pierres et béton qui durent des centaines voire des milliers d'années.

Le renouvelable peut-être des maisons à ossature bois avec des murs en paille et torchis à entretenir tous les 30 ou 40 ans si la maison a été bien construite mais qui seront à reconstruire X fois pendant le même temps.

D'autres domaines comme l'énergie, le traitement des déchets, le transport, nécessitent un peu plus d'éclairage pour en valider les solutions.

Une autre question sur laquelle nous n'avons pas de réponse: un citadin consomme-t-il moins ou plus d'énergie qu'un rural?

Des conseils en propositions de bonne conduite pourraient être apportées et mises en valeurs.

Je propose la création d'un institut de recherche pour les solutions écologiques qui pourrait être financé par 1% de l'augmentation de TVA.

 

Je vais traiter ici d'un point qui pourrait-être traité au titre des transports ou de l'énergie mais c'est aussi bien sûr de l'écologie.

C'est une analyse faite à partir de comportements souvent pratiqués.

Les grandes surfaces se servent du carburant comme prix d'appel. Le résultat est que les gens de la campagne après un calcul rapide font le compte de ce qu'ils vont gagner sur le magasin plus sur le carburant pour faire le déplacement. Cela représente souvent quatre voyages aller-retour par mois à 50kms distance résidence-grande surface cela fait 400kms par mois.

Ceci est une pure incitation au déplacement mais qui a aussi d'autres conséquences sur la fermeture des petits commerces et stations-services dans les campagnes.

Pour pallier à cela,

Je propose de créer une différenciation de taxes sur les carburants un peu comme les bonus- malus.

Dans les zones sur habitées où les embouteillages sont fréquents, nous appliquerions un malus sur les taxes de carburant et au contraire dans les zones tranquilles que les taxes soient accompagnées d'un bonus pour une prime au local.

La valeur du bonus-malus pourrait être +/- 4% avec un volume taxe global conservée.

 

Il faut aussi favoriser les produits au recyclage facile en terme de taux de recyclage et en terme de facilité de recyclage car on ne réglera pas facilement les problèmes de déchets.

Aujourd'hui les produits constitués de matériaux uniques ou facilement séparables sont assez bien recyclés. Malheureusement les autres finissent aux enfouissables car les gérants de déchetteries ne savent pas où les mettre ailleurs.

Mettre aux enfouissables est la solution de facilité pour les déchetteries. Mais ces objets ont généralement une grande valeur matière. Dans certains pays pauvres du monde comme le Bengladesh ils seraient sources de beaucoup de récupération.

Nous devons retrier et valoriser ces déchets dans des centres spécialisés à cet effet et étudier des processus industriels automatisés pour faire ces tris.

Un produit peut-il coûter moins cher que le coût de sa destruction?

Le coût de la destruction doit être intégré dans le prix de vente comme nous le faisons pour l'assainissement dans le distribution avec l'eau. Le système doit être complet dans sa responsabilité vente et recyclage compris.

Ce ne sont pas les simulacre de coûts à 1Euro voire moins qui figurent sur les étiquettes qui sont porteur de changement, ils encouragent au contraire à jeter les produits.

Ce cercle vertueux pousseraient les fabricants eux-même à , améliorer le recyclage des produits qu'ils vendent.

Cela paraît aberrant que la société paye plus cher que l'acquéreur pour l'utiliser.

Là encore il faut fixer un seuil de coût de destruction par rapport à son prix d'achat et le faire évoluer en fonction de l'évolution de la technique.

Je propose d'envisager de commencer à 20% et que la recherche environnementale donne son avis sur l'évolution de ce taux devant bien sûr baisser pour tendre vers quelques %.

 

La recherche a beaucoup de travail sur le tri, le traitement et la valorisation des déchets.

C'est de toute évidence que nous avons de moins en moins de matières premières et de plus en plus de déchets et qu'il faut réduire les extractions de matières premières et augmenter le recyclage ou retraitement. Un jour peut-être nos descendants iront fouiller nos décharges enfouies pour reconstruire des nouveaux objets s'il leur reste encore assez d'énergie pour le faire.

C'est bien maintenant qu'il faut agir mais en proposant et non en interdisant. L'argent reste encore un moyen d'influer sur les choix et les impôts en ponction ou en crédit est un moyen que possèdent l'exécutif pour faire avancer ses choix de société.

 

La consommation nutritive.

 

Les industries alimentaires souhaitent se rentabiliser en augmentant leurs rendements par la quantité. Ceci implique que leurs fournisseurs fassent aussi du rendement, les paysans ont été conduit à grossir et fournir de plus en plus de manière fiable. Ce qui les a contraint à utiliser des produits phytosanitaires pour contraindre la nature à fournir ce qui est demandé.

Cette chaîne ne respecte pas la nature car elle se veut fiable et ne supporte pas les écarts dus aux phénomènes naturels. Tout ceci est largement mis en avant par les grands distributeurs qui veulent proposer moins cher, plus beau(on élimine les petits, les tordus , les cassés, …)

Ils veulent aussi que les aliments se conservent, ils font ajouter des conservateurs, des colorants pour qu'ils soient plus beaux, des produits divers et variés pour une meilleure texture, du sucre et du sel comme exhausteur de goût, des parfums artificiels, …

Quand le produit sort enfin de l'usine , il devient artificiel et pas toujours bon pour la santé.

Les circuits courts du producteur au consommateur qui passent souvent par les marchés et la vente directe chez l'exploitant sont un bien mais gênent nos administrateurs bien aimés des impôts. Car si la grande surface peut difficilement tricher sur ses comptes affichés il n'en est pas de même pour les producteurs indépendants qui savent très bien s'adapter aux modifications perpétuelles des impôts .(Il en va de même pour les très petites entreprises) Le gouvernement dans son ensemble trouve la gestion des produits et des hommes plus facile avec les grandes surfaces , il est donc plus ou moins contraint à y être favorable.

Sur ces points un retour s'amorce et les grandes surfaces qui s'étaient ingénier à tuer les petits commerces de proximité (mis à part les petits casinos) sont maintenant en train de courir pour reconstruire leurs réseaux de ville avec des carrefour contact, des U express etc..

Les structures des entreprises et commerces reflètent les cultures des pays, qui sont en Europe ceux du sud qui pensent qu'individuellement ils vont mieux s'en sortir et ceux du nord qui pensent qu'en s'organisant mieux on peut être plus efficace.

Les fourmis sont partout les cigales ne vivent que dans le sud.

Il est nécessaire de trouver des solutions à ces problèmes:

en premier lieu, il faut baisser les charges car plus il y a de charges plus la tentation est grande de s'y soustraire,

en second il faut plus de justice pas seulement sur les salaires mais aussi sur le travail, les gens qui travaillent ne supportent plus de payer pour ceux qui ne travaillent pas,

ensuite la confiance reviendra quand les deux premières conditions seront réalisées.

Alors nous aurons plus de production petite et diffuse au plus près des consommateurs qui doivent aussi faire l'effort de payer parfois un peu plus pour favoriser ce système.

L'état doit contrôler avec efficacité , mais ne pas se mêler des affaires où les hommes sont capables de régler eux-même leurs échanges et leurs problèmes.

 

La protection de la faune.

 

L'homme au cours de son développement à acquis la position dominante du super prédateur.

Il est de son devoir maintenant de faire exister les autres espèces à ses côtés.

Et chaque espèce et race ne peut se développer trop au détriment des autres sous peine de déséquilibrer le système et là encore il faut de la régulation.

Malheureusement aujourd'hui nous sommes encore à l'âge de pierre de la régulation et ici plus qu'ailleurs en tout ou rien autorisé ou interdit. Et nous légiférons de manière rigide ce qu'il fait que les déséquilibres ont le temps de s'installer avant que nous prenions des mesures pour compenser. Et comme nous faisons beaucoup de sensiblerie en se comportant comme des enfants , nous interdisons beaucoup avec tous les déséquilibres que cela amènent.

Quelques exemples pour illustrer mon propos.

Des chamois ont été introduits dans les VOSGES dans les années 80 avec interdiction de les chasser, 15 ans plus tard leur nombre ayant passé les mille têtes il a fallu faire des battues avec les chasseurs car ils étaient trop nombreux et commençaient à être malades.

Des bisons ont été réintroduits de la sorte dans le parc du YELLOWSTONE aux ETATS UNIS, ils sont devenus trop nombreux et menacent les prairies et les éleveurs locaux qui avaient peur des loups. On envisage d'en tuer en redonnant le droit de chasser aux indiens.

La plupart des pays d'Afrique ont protégé les éléphants qui sont si nombreux dans certains pays que la coexistence avec les éleveurs locaux posent des problèmes de destruction voire de sécurité.

Les parcs eux-mêmes envisagerait d'en abattre pour régler les problèmes locaux.

En France les hérons cendrés remontent les rivières jusqu'à des altitudes de 1500 m pour pêcher des truites dans les torrents car ils doivent s'adapter à une situation de plaine.

Les vautours fauves sont tellement nombreux dans certains coins de l'Ardèche ou du Vercors qu'ils vont attaquer les jeunes agneaux à leur naissance.

Etc....

Classer un animal nuisible équivaut à lui interdire de vivre. Nuisible pas nuisible cette vue binaire qui décide de la vie des animaux sauvages qui sont parfois utiles par leurs comportements et parfois nuisible par d'autres comportements. Nous ne sommes pas au tribunal pour juger s'il sont coupables ou pas coupables nous devons seulement veiller à ce que toutes les races existent en régulant leur nombre pour un bon équilibre dont nous sommes responsables

Tout cela pour vous dire que la régulation tout ou rien ne marche pas avec la nature qui est beaucoup plus subtile et fine que cela dans son adaptation.

Je propose que l'on raisonne en zone groupe, parc etc pour protéger la faune dans ces parcs avec une interdiction de tuer, mais lorsque les populations deviennent trop nombreuses elles sortent des parcs où il est possible de les chasser.

Des parcs pour protéger les animaux mais des autorisations de chasser pour réguler leur nombre.

Beaucoup de sociétés de chasse aujourd'hui arrivent à réguler leur gibier avec des comptages et cela fonctionne assez bien. Mais la nature ne leur appartient pas elles doivent aussi partager leurs décisions avec la société toute entière qui devrait être représentée dans cette gestion.

 

 

 

 

 

 

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