La ville et le Coronavirus
Les hommes se sont regroupés pour se protéger....des hommes
mais trop serrés dans les villes, ils se sont infectés.
Toutes les grandes villes comme Paris , Londres , New York ...
ont été contaminées rapidement , en quantité et durablement.
Les campagnes comme la haute Loire , la Lozère ou l'Aveyron
sont à peine touchées.
La proximité et les distances naturellement compatibles
avec la distanciation pour le virus y sont bien sûr pour quelque chose.
La ville a quelquechose de dangeureux car elle concentre les hommes
pour se rapprocher du pouvoir qui distribue autour de lui.
Loin des yeux , loin du coeur !
Elle se construit comme une pyramide hierarchique ;
le centre le pouvoir et la cour , la cour des riches
la première couronne , les courroies du pouvoir,petits chefs et indépendants qui réussissent
la troisième couronne les servants et petites mains qu'il est bon de tenir à distance
car ils ne savent pas se tenir .
Mais le pire de la ville est qu'elle est un système qui va ramener les richesses
de la région ou du pays et qu'elle apauvrit ceux qui la nourissent .
Et que ce système n'est pas stable car plus la ville grossit,
plus elle a besoin de grossir .
Un système du premier degré trouve son équilibre par lui-même
vers une asymptote autour de laquelle les éléments s'équilibrent.
La ville est un système d'au moins du deuxième degré qui a une rétroaction
positive qui ne freine pas l'évolution mais l'amplifie :
PLUS elle grossit PLUS elle a besoin de monde.
En comparaison l'explosion nucléaire qui crée de la chaleur
et la chaleur accélère la réaction qui finit par exploser.
Avec d'autres types de réaction la ville est en train d'exploser
de son covid,
de ses banlieues
de ses transports nécessaires
de ses approvisionnements nécessaires.
La moitié de la population mondiale vit en ville dont les trois quarts
dans les banlieues.
La démocratie accentue le phénomène puis qu'en étant plus nombreux les habitants
des villes votent pour régler des problèmes de ville au détriment des campagnes.
Les réactions épidermiques des gilets jaunes en sont une manifestation;
Les écologistes des villes soient les 90% des écologistes se sont rendus compte
qu'il y avait un problème en ville sans se rendre compte que la ville elle même
était le principal problème et qu'en choisisant la ville ils accéléraient le phénomène..
L'homme sur la terre était supportable jusqu'au 19°siècle.
La nature s'en accomodait.
Depuis en trop grand nombre , il est devenu insupportable
surtout dans les villes qui sont devenus des tumeurs pour la terre
et dont elle a beaucoup de mal à se débarasser.
Les maladies les pandémies, les guerres sont des moyens de réduire
l'impact des hommes.
Alors si l'on ne veut pas qu'elles explosent vraiment
il faudra certainement déconstruire les villes
et vivre en rhizomes comme le préconise Deleuze
et en homme symbiotique comme l'explique Joël de Rosnay.
Nous avons la chance de bénéficier de nouvelles technologies
pour cela .
Nous savons communiquer en réseau,
partager la science , si l'on le veut bien
miniaturiser nos inventions pour les répartir
disposer d'un savoir collectif.
Nous pouvons imaginer un système plus intégré avec moins d'hommes
mais là il y a beaucoup tabous économiques et religieux à transgresser;
Si nous ne savons pas le faire d'autres malheurs que nous aurons cherchés
vont s'en charger.
Mais nous ne savons pas aujourd'hui patager le pouvoir .
De peur de le perdre certainement et ce sont ceux
qui ne l'ont pas qui amimerait le partager
Réfléchir au dessus des pâquerettes.
Nous vivons un époque moderne !