Compléments sur les EQUILIBRES

COMPLEMENTS aux équilibres

Pour équilibrer l'ensemble de la société, il est souhaitable que chaque partie soit équilibrée.

Nous pouvons ainsi travailler sur l'équilibre PULIC-PRIVE.

Plutôt que de faire des distorsions permanentes sur les salaires, sur les retraites, sur les jours de carences, sur les cotisations, sur la participation, sur l'intéressement ...il est possible d'envisager l'organisation autrement en regroupant tous les salariés dans la même situation d'égalité.

Ce changement permettrait de simplifier les droits, les caisses sociales ou de retraites …

et tous les prélèvements associés.

En se basant sur le principe que la démocratie doit toujours se réaliser et s'exécuter il faut que les décisions prises soit rédigées en cahier des charges par une structure publique et exécutées par les structures les plus efficaces c'est à dire des sociétés privées. D'ores et déjà des sociétés privées réalisent énormément de ce qui est du domaine public. Il faut aller plus loin et ne laisser dans le public que la rédaction des choix démocratiques.

MEME LA GAUCHE fait cela régulièrement pour équilibrer ses budgets.

Le manque d'efficacité des services publics est dû essentiellement au fait qu'ils sont juges et partis quand les syndicats imposent beaucoup de décisions et qu'au final les salariés se gèrent un peu eux-même dans une certaine mesure.

Pour qu'il y ait équilibre il faut deux parties sur la balance; une direction qui donne les instructions et des gens qui réalisent . Si les gens qui réalisent donnent eux-même les instructions il ne peut y avoir d'équilibre. C'est aussi pour cette raison que toutes les sociétés dans lesquelles les syndicats ont pris le pouvoir ont fini par faire faillite: RENAULT a même failli y rester tout comme Peugeot en 2012 avant qu'il ne ferme l'usine d'Aulnay-sous-Bois.

C'est assez frustrant pour des salariés qui sont souvent sérieux capables et travailleurs de voir que leurs services sont globalement assez inefficaces. Si l'on rajoute les risques de grève et les taux d'absentéismes l'efficacité en est encore réduite. Une efficacité retrouvée pourrait se traduire par une augmentation substantielle des salaires pour les employés concernés .

La modification structurelle induite par le passage au numérique doit se faire en même temps que cette modification. Les gains de temps et d'efficacité engendrés par la collecte des impôts avec le passage au numérique est un bel exemple.

La collecte à la source devra inclure les services des sociétés privées qui délivrent les salaires. Les logiciels n'en n'ont pas fini de devoir s'adapter.

Cette modification est déjà en cours mais se fait très lentement les tâches les plus fastidieuses sont déjà sous-traitées au privé par la droite et par la gauche et le nombre de fonctionnaires devrait logiquement diminuer, mais il augmente à nouveau avec Hollande qui promet plus de postes à ces électeurs, travailleurs du public, syndicats ...AVEC l'argent de nos enfants en faisant diminuer encore l'efficacité des services publics.

Pourtant nous pourrions être plus efficaces en allant plus vite et en programmant des mesures pour privatiser en gros ce qui n'est pas régalien et ne pas conserver les fonctionnaires concernés et sous traiter les services d'exécution dans les services publiques de sorte qu'une immense majorité de personnes seraient attachées au secteur privé.

Les avantages du secteur privé sont rarement évoqués, mais les résultats des entreprises sont

aussi redistribués aux salariés sous forme de participation et d'intéressement. Cette participation et cet intéressement institués par DE GAULLE pourrait être remis à jour et augmenté en faveur des salariés , sous forme d'argent ou participation au capital sous forme d'actions.

Beaucoup d'entreprises sont prêtes à redistribuer de l'argent quand elles en gagnent. Elles préfèrent distribuer des bénéfices plutôt qu'augmenter les salaires qui fait monter leur point d'équilibre et le risque associé. Tout comme elles préfèrent payer plus cher des CDD ou intérims plutôt qu'embaucher qui leur fait prendre un risque supplémentaire en cas de recul du chiffre d'affaire .

Là aussi un équilibre est à trouver entre des entreprises qui prennent des risques au minimum et des salariés qui ne veulent pas en prendre . La loi KHOMRI était assez bien lancée sous l'impulsion de MACRON mais la synthèse habituelle de HOLLANDE qui a tellement peur de perdre des voix a tout dénaturé, elle ne sert plus à rien il faudra tout recommencer.

Il faut bien préparer le terrain en négociant sur le partage des bénéfices et le partage des risques dans un équilibre qui tient compte de la réalité européenne et mondiale , nous ne sommes pas seuls à nous regarder le nombril!

L'équilibre avec le reste du monde est aussi à trouver.

Si nous traitons correctement ce sujet nous pourrons résoudre également l'équilibre FINANCE- TRAVAIL .

En fait cet équilibre se fait à trois avec l'entreprise, ce qui a fait dire à certains que les résultats devaient se répartir 1/3 salariés, 1/3entreprise,1/3 actionnaires. C'est une base de travail mais selon l'entreprise le comité d'entreprise devra moduler ces ratios car la stratégie de l'entreprise demande peut-être plus d'investissement si elle est encore petite et dans une phase de croissance. Mais les acteurs doivent pouvoir eux-même en décider, le gouvernement doit juste poser des cadres de fonctionnement légaux.

Il est un autre point d'équilibre à surveiller sur la démocratie et la représentativité des salariés. D'abord il faut faire le constat que seulement 8% des salariés sont syndiqués et que les syndicats majoritaires le sont en général autour de 30% ce qui veut dire en gros que les majoritaires représentent 3% des salariés et qu'ils monopolisent 30% des subventions dues aux syndicats . Dire que ce système est déséquilibré est peu , il est complétement inégal, désuet, et inefficace dans l'entreprise et au niveau des grandes représentations nationales.

Les blocages français sont souvent dus à ce vieux système qui fait des syndicalistes à vie et à temps plein, qui fait que ceux-ci n'apparaissent pas dans les comités d'administration pour comprendre la stratégie de l'entreprise et la défendre chez les salariés, et pour défendre les intérêts des salariés dans l'entreprise comme cela se fait en Allemagne qui se porte mieux .

De ce fait les syndicats sont souvent dépassés par la base quand il y a un vrai problème dans l'entreprise et souvent cela se termine par un vote .

Pour régler ce problème , il serait important que les salariés puissent s'auto-saisir d'un pouvoir de représentation s'il présentent un collectif de plus 40% des salariés ou supérieur au syndicat majoritaire .

Les salariés ne souhaitent plus, comme beaucoup d'électeurs d'ailleurs, donner un blanc sein à des représentants dont ils ne savent pas ce qu'ils vont en faire, voire s'en faire un métier, mais juger au coup par coup sur des choix. Par contre ils souhaitent pouvoir s'exprimer sur des sujets qui les concernent.

Les patrons et les syndicats patronaux sont aussi concernés par le sujet . Ils tiennent souvent des positions qui sont souvent plus idéologiques qu'efficaces. Et les entreprises devraient également trouver par elle-même des solutions avec leurs salariés.

La souplesse des institutions et l'adptabilité aux cas concrets sont des facteurs d'équilibre pour les personnes concernées par les problèmes de travail.

Les comparaisons avec des moyennes européennes doivent toujours se faire car des écarts sur les salaires, les charges sociales, les taxes , les impôts , les temps de travail , s'ils sont supérieur à 3%- 5% sont des appels d'air pour l'importation, les travailleurs détachés...

Force est de constater que plus personne ne veut plus payer nos charges sociales.

Même le ministère de la justice triche avec les emplois en employant 30000 personnes dans des situations irrégulières, il semblerait qu'une régularisation soit lancée.

La COP21 a employé à peine 300 français sur les 3000 emplois nécessaire en faisant venir des polonais, roumains...., quand on prêche le local C'est un peu fort!

Je cite les services de l'état qui doivent montrer l'exemple qu'ils prêchent mais qu'ils ne respecte pas. Il y a un problème que nous devons avoir l'honnêteté intellectuelle de reconnaître.

J'ai parlé des services de l'état mais les grands travaux français comme l'EPR ou les chantiers de l'atlantique fourmillent de travailleurs détachés parce qu'une différence de salaire augmentée d'une différence de charges sociales est un appel à solutions pour gagner des appels d'offres dont le système français ne peut que sortir perdant .

Nous devons rééquilibrer ce système pour que l'écosystème français puisse continuer à fonctionner en mettant la TVA sociale dans la balance . Ce sera un des moyens pour aider à l'équilibrer. Nous en reparlerons dans un autre chapitre.